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The Moderator

 Thu Mar 28, 2024, 12:25 pm
 9  98866
Showing 1 to 10 of 11 entries.

Bonjour,

Je souhaite faire partager la traversée des Lofoten que j'ai effectuée du 20 Juillet au 28 Juillet 2017, afin que ceux qui souhaiteraient l'effectuer sachent à quoi s'attendre. Je serai amené à critiquer le guide édité par les auteurs de ce site, dont je tiens tout de même à souligner l'aspect indispensable et généralement bien décrit. C'est grâce à lui, et à ses auteurs, que les portes des Iles Lofoten, nous sont si facilement ouvertes, à nous francophones.

Ayant commencé la traversée à Svolvaer sans parcourir les deux premières étapes, mes critiques porteront sur les étapes 3 et 4 essentiellement.

Concernant les conditions, l'intégralité du parcours a été parcourue par beau temps (nuageux et frais sur la première étape, grand soleil lors des étapes suivantes), à l'exception de l'étape de la plage de la Baleine et le départ de Selfjord (brouillard de plaine se dissipant en altitude).

Etape 1 Svolvaer-Klepstadd : Arrivés la veille en bateau, nous avons passé la nuit au camping Feriesenter, plutôt pratique pour le départ de la randonnée. Cette dernière débute le long d'un lac, avec un sentier boueux mais parfois équipé de planches. A son extrémité, il faut partir par un sentier qui monte dans la forêt jusqu'au deuxième lac. C'est là qu'ont commencé nos ennuis. Arrivés au 2ème lac, nous identifions deux itinéraires pour rejoindre le 3ème lac : Le "chemin" qui suit le pipe-line avec corde fixe et l'arête qui se dirige de l'autre côté, au-delà de la cabane à côté du lac. Sur chacun des itinéraires, nous distinguons un couple de randonneurs. Celui qui a pris l'option la plus directe, celle décrite dans le guide, semble en difficulté. Nous avons le temps nous optons donc pour le tour du cirque. La montée sur le cirque est bien tracée et plutôt régulièrement. Mais arrivés sous le sommet, vers 600m d'altitude je pense (pas d'altimètre), nous sommes barrés par un long et raide couloir de neige. Pas question de prendre pied dessus sans crampons, nous trouvons donc un passage au-dessus, avant de nous arrêter sur le chemin du lac pour déjeuner. Au moment de repartir, nous sommes barrés par un second couloir de neige sous lequel coule un ruisseau. Le traverser parait donc encore plus dangereux, et c'est là que nous commettons une nouvelle erreur : au lieu de remonter le névé pour le contourner, nous décidons de passer par en-dessous. Sauf que le terrain, réceptacle des eaux ruisselant d'en haut, est trempé, et nous devons louvoyer dans un système de dalles glissantes et de végétation mouillée pour continuer notre progression et remonter à la hauteur du sentier. Mon compagnon de randonnée manque d'ailleurs de tomber dans le vide. Nous parvenons tout de même, après plusieurs tentatives infructueuses, à retrouver le sentier, en montant au "plus facile", dans un terrain néanmoins bien exposé. C'est donc soulagés que nous rejoignons le lac et reprenons le tracé originel. Nous avons perdu 3 ou 4h sur l'horaire normal. La suite, le long des lacs est cairnée et la montée au col, malgré l'absence de chemin, ne pose pas particulièrement problème. La vue en haut est superbe et nous nous engageons avec optimisme dans la descente vers le fjord. Nous n'imaginions pas ce qui nous attendait alors..... Aucun chemin, pas le moindre commencement de sentier, et ce malgré la carte, le guide et un GPS sur le téléphone. Nous suivons ce dernier, qui nous fait passer par des dalles exposées dans la première partie de la descente, heureusement suffisamment sèches pour passer. La 2ème partie est monstrueuse, pour ma part du jamais vu, même en haute montagne où je commence à avoir l'habitude d'aller. Heureusement d'ailleurs, car l'orientation est très difficile : si l'on distingue bien l'objectif vu du col, une fois engagée dans la végétation, on ne sait absolument plus où aller. Suivant la trace GPS, nous partons dans la partie la plus dense, vers la droite de la descente. Chutes dans des trous, arbres en permanence, cours d'eau à traverser, marécages, herbes hautes, tout y passe pendant des heures... Nous finissons par sortir dans la plaine mais bien trop à droite par rapport au fjord. S'amorce alors une longue traversée des marécages pour atteindre le bout du fjord, jusqu'à une cabane (différente de la maison) dans laquelle il est possible de passer la nuit. Au-delà, nous retrouvons le cours d'eau qui se jette dans le fjord. Nous n'avons, à cette heure, plus la motivation pour le remonter et nous traversons avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse. Nous apprendrons plus tard qu'il existe un petit pont en amont.... L'endroit est magnifique mais la remontée du fjord nous apparait interminable, il doit être 21h et nous sommes partis depuis 9h15 le matin-même.

Nous arrivons à Kleppstad en suivant la route, et une fois le faux espoir du camping dissipé (à 3km et non à 400m comme indiqué sur le panneau, qui évoque la route d'accès en réalité), nous arrivons au pont. Pas de camping possible, nous bivouaquerons dehors sur le perron des toilettes publiques. L'air est tellement chargé d'humidité que mes chaussettes sèches sont mouillées en quelques minutes. Pantalons et chaussures trempées par la traversée du fjord. Tant pis pour l'interdiction, nous dormirons à l'intérieur, pas le choix.

Nous ne sommes pas prêts d'oublier cette première journée, l'une des plus dures que j'ai passées en montagne, par l'isolement, la longueur, le terrain, l'engagement...

Etape 2 : Nous tentons de partir tôt malgré la courte nuit (arrivée à la veille vers 23h, dodo vers 1h). Le stop est une formalité malgré le peu de passage à cette heure, en quelques minutes nous sommes pris et déposés à côté du restaurant Chez Rebecca. Cette journée ensoleillée semble être mieux partie que la précédente. La première partie de l'itinéraire est relativement aisée : le sentier est présent jusqu'au bout du 2nd lac, très joli au demeurant, il disparait ensuite pour monter sur la butte, mais l'itinéraire est assez évident (la pente est toutefois très raide !) puis il faut suivre l'arête jusqu'au sommet du Dolstuva, ce qui ne pose pas de problème en termes d'orientation. La vue en montant et au sommet est fabuleuse. La suite ne semble pas poser plus de soucis, il faut descendre sur la gauche en regardant la vallée de l'autre côté, et viser la crête en face en montant vers l'antenne, facilement identifiable à gauche. Il faut ensuite suivre la route sur un kilomètre environ et bifurquer sur la gauche vers un sommet facilement identifiable. De nouveau, l'absence de chemin complique le début de l'ascension, qui devient plus facile à mesure que l'on monte (sentier évident). Au sommet, il faut redescendre sur le plateau, en direction du Blatinden que l'on repère aisément. Le plateau est vaste et il n'est pas facile de rejoindre son rebord pour accéder au vallon d'où part le chemin vers le Blatinden. On y parvient tant bien que mal et nous montons ensuite en direction du Blatinden. Des randonneurs nous ont assuré que nous verrions le lac, objectif du jour, à l'arrivée au col. Une fois atteint, c'est un vaste plateau qui nous fait face, et nous voyons en effet un lac en contrebas, mais l'altitude ne semble pas correspondre au topo. L'étape du jour indique d'ailleurs 16km mais nous avons déjà marché largement plus longtemps qu'il nous aurait fallu pour faire une telle distance. Le lac devrait être là, quelque part... Nous errons sur le plateau, sans solution, sans eau... Nous tentons de rejoindre la vallée en suivant les nombreuses sentes à moutons mais chacune d'entre elles finit par s'évanouir dans le néant. Vers 22h, désespérés, nous plantons le bivouac sur un promontoire qui domine Slydalen.

C'est ainsi que se terminent les deux premières journées dont la difficulté n'a eu d'égale que la beauté des paysages.

Etape 3 : Après une bonne nuit de sommeil, nous repartons dans l'idée de rejoindre la route et de faire du stop jusqu'à Leknes. Inexplicablement, je me convainc que le lac visible à gauche de la carrière au niveau de la route est peut être le lac de Store Krenggårsvatnet et nous nous dirigeons vers lui. Aucun sentier, de nouveau, et pour cause, ce qui nous rend la progression difficile et lente. Nous finissons par atteindre les premières fermes, à rejoindre la grande route puis Leknes en stop.

A ce stade, il me parait déjà important de tirer un bilan de cette première partie de traversée. Nous avons fait des erreurs, d'itinéraires notamment, peut être parce que nous n'étions pas préparés, mentalement, à nous retrouver dans une telle situation. Ces erreurs ont eu pour conséquence de nous rendre la tâche très difficile.

Cela étant dit, je souhaiterais faire deux remarques concernant le guide. La précision des randonnées à la journée qu'il contient contraste de manière spectaculaire avec la légèreté du descriptif de la traversée en 11 jours. Bien sûr, de nombreuses étapes coïncident avec les randonnées décrites dans le livre. Elles ne posent alors en général aucun problème. Mais sur nos deux premières étapes, quelques remarques:

- Etape Svolvaer-Kleppstad : Aucun descriptif n'évoque le sentier le long du pipe-line. Nous ne l'avons certes pas emprunté mais justement car nous n'étions pas prêts à ce genre de terrains. Mais surtout, surtout, c'est la descente du dernier col au fjord, qui n'est pas décrite. Aucune mention du terrain, extrêmement difficile, quasi-infranchissable pour un débutant de la randonnée. Franchement, je ne pense pas exagérer, mais tomber dans le mauvais temps à cet endroit, c'est la quasi certitude de ne pas en sortir.

Le descriptif général de la traversée la rend accessible à un "bon marcheur". Bon marcheur, seulement ? Il faut être un randonneur expérimenté, avec le pied sûr, un physique plus que correct, un sens de l'orientation certain, une capacité d'adaptation à tous les terrains et une grande maitrise de soi. Bon marcheur, c'est un peu light.

-Etape Vikjorda-Lac de Store Krenggårsvatnet : Si cette étape fait 16km comme indiqué dans le livre, je veux bien la refaire à cloche-pied. Ce n'est pas très grave, me direz-vous. Bah si, un peu, car induits en erreur par la distance déjà parcourue, les indications des rares randonneurs rencontrés, nous ne sommes jamais arrivés au lac et avons erré tant bien que mal sur le plateau. En réalité, depuis l'épaule située sous le Blatinden, le lac est encore très loin !

Bref, il me parait important que des informations complémentaires soient ajoutées sur cette traversée. S'il y a bien un itinéraire qui mérite un descriptif, c'est bien la traversée des Lofoten. Tirons-en tout de même du positif : nous sommes rentrés en un morceau et avons acquis énormément d'expérience.

Etape 4 : Nous rejoignons en stop le départ de la randonnée, à Napp. Le chemin est cette fois beaucoup mieux balisé (des cairns et des marques rouges). Cependant, lorsqu'il faut s'écarter un peu de la côte pour revenir ensuite, nous nous sommes trompés, semble-t-il. Nous avons suivi le sentier montant à flanc de montagne, avant de traverser un passage chainé et exposé duquel nous avons rejoint un système de dalles raides, où le sentier s'est évaporé. Bloqués, nous avons toutefois réussi à escalader les dalles (passage de III exposé) pour rejoindre une sente descendant dans le vallon se dirigeant vers la mer. Le reste de la randonnée passe sans encombre. A la route, le choix est fait de l'emprunter, ce qui rallonge le parcours de quelques kilomètres, mais le fait passer au pied de très impressionnantes faces granitiques, hautes de 800m. L'arrivée à Nusfjord est un très bon moment, le village est joli et l'environnement magnifique. Une bière bien méritée nous attend avant d'aller planter la tente au-delà du village, sur la butte qui fait face à la mer.

Etape 5 : Randonnée facile de Nusfjord à Nesland, si ce n'est la sortie de Nusfjord où nous perdons un peu de temps à chercher le sentier depuis le front de mer. On est parti tranquillement, après un petit-déjeuner ponctué par une rencontre (lointaine) avec des Marsouins ou des orques. La route est de Nesland à Ramberg est monotone mais le paysage est sympa. On campe à Ramberg et le temps se dégrade petit à petit.

Etape 6 : Le brouillard a recouvert Ramberg. Nous attendons midi pour décider du programme, et finalement, le temps n'évoluant pas, nous tentons le stop à la sortie de Ramberg. Par chance, une première voiture nous dépose après les ponts, et une seconde (un accompagnateur moyenne montagne d'une agence lyonnaise) nous dépose du côté de Bergland, à l'arrivée de la randonnée du Ryten telle qu'elle est décrite dans le guide. A mesure que nous montons, le brouillard se dissipe et c'est au-dessus d'une dense mer de nuage que nous atteignons le sommet du Ryten. La vue est absolument fabuleuse !

Descente par le chemin escarpé vers la plage, tout aussi fabuleuse. On trempe les pieds, l'eau est lumineuse et extrêmement froide. L'heure étant avancée, nous ne traversons pas vers la seconde plage. Retour au parking par le début de la randonnée. De là, pris en stop jusqu'à Selfjord. Nous partageons le repas avec ceux qui nous ont pris en stop et posons la tente juste avant la barrière, à côté de leur camping-car. Le lieu est infesté de midges, ces petits moustiques qui vous attaquent en nuée, rentrent dans vos yeux, vos narines ou vos oreilles et vous piquent. Un régal !

Etape 7 : Départ sous un épais brouillard, de nouveau. Le début de la randonnée est marécageux mais on ne s'y perd pas. Le balisage sera ensuite correct jusqu'au bout. Après le premier col, bien longer la montagne pour rejoindre a peu près à la même hauteur le 2ème col. Nous n'avons pas tenté l'aller retour à la plage, mais étant donné la marge que nous avions prise (arrivée à 11h15 au 3ème col), c'était envisageable. Mon compagnon est fatigué et nous renonçons à l'étape du Munkan. Nous rejoignons donc Reine par le bateau de 15h (traversée incroyable !), sous les vociférations de l'employé de bord, un véritable psychopathe qui contraste avec ce que nous avons vu des autres Norvégiens.

Etape 8 : Reine-A-Andstabben: Nous devons rejoindre A-i-Lofoten, ce que nous faisons depuis Hamnoy, en suivant la route. Malgré le tracé, il y a des points de vue superbe notamment depuis le village de Sorvagen. Après A, nous montons au sommet de l'Andstabben, pour mettre un point final à notre traversée. Certains passages nécessitent d'avoir le pied sur au départ de la montée, ce qui permet un certain isolement au sommet, pour contempler la vue superbe sur le large, le lac et son cirque et le village d'A-I-Lofoten.

Etape Bonus : Le Veinestinden. Le sentier le long du fjord est fastidieux et plus long qu'il n'y parait. Il faut ensuite, au-delà de la maison, viser l'une des sentes peu marquées qui monte à gauche, en visant le sentier bien visible qui raye le milieu de la face. Le suivre jusqu'au lac. La deuxième partie de l'ascension est balisée avec un sentier bien tracée, sauf la partie finale qui est évidente. La vue en haut est incontournable et spectaculaire.

En conclusion, je dirais que l'idée de cette traversée est excellente dans son principe et permet de découvrir les îles dans ce qu'elles peuvent offrir de plus beau. Nous ne regrettons absolument pas de l'avoir faite. Cela étant dit, je pense qu'il est indispensable que le guide décrive mieux l'itinéraire si, comme nous, certains ne souhaitent s'appuyer que sur lui. Si la deuxième partie du trek est plus accessible car balisée (à partir de Napp voire Nusfjord), la première (il semble que les étapes 1 et 2, que nous n'avons pas parcourues, soient également difficiles) est très difficile et nécessite d'être vraiment à l'aise sur n'importe quel terrain et en n'importe quelles circonstances. Certes le dénivelé est modeste en comparaison du GR20 mais l'engagement est bien réel. J'aurais voulu le lire en ces termes avant de m'y engager avec un compagnon moins à l'aise en montagne que moi et qui n'imaginait pas vivre de tels moments.

Rémi13
8 0
Fri Mar 31, 2017, 1:01 pm

Bonjour,

Toutes les critiques sont les bienvenues surtout lorsqu’elles peuvent permettre d’améliorer les informations données sur ce site.

Voici de notre côté quelques éléments de réponses.

Effectivement, le niveau de description du trek de 11 jours et plus succinct que celui des randonnées à la journée que ce soit sur le site internet ou sur le guide papier et cela pour deux raisons essentiellement.

La première et que, comme vous le soulignez vous mêmes, une grande parties des étapes de ce trek de 11 jours se trouvent être décrites en détail dans la partie réservé aux randonnées à la journée. La deuxième raison et que, en général, les treks, surtout dans des endroits aussi sauvages, ne s’adressent pas au même public que des randonnées à la journée. Les randonneurs qui s’engagent dans une telle aventure sont normalement plus expérimentés et plus autonomes que les randonneurs occasionnels.

A maintes reprises, sur ce site comme sur notre guide papier, nous vous mettons en garde sur les difficultés du terrain aux Lofoten, sur l’absence de marquage des sentiers, voir sur leur absence totale, au point que l’on nous reproche parfois cette insistance quasi maniaque.

Vous conviendrez donc qu’il est difficile d’adapter le discours à tous les publics, les notions de difficultés restant par nature très subjectives.

Par exemple, si l’étape 3 (Svolvaer/Kleppstad) nous semble effectivement être l’une des plus délicate à cause du terrain traversé (façon « in to the wild ») et qu’il nous semble indispensable d’utiliser un GPS ainsi que les tracés fournis sur ce site (ou à défaut, d’avoir un excellent sens de l’orientation), l’étape 4 (Vikjorda-Lac de Store Krenggårsvatnet) quant à elle ne nous semble pas présenter de difficultés particulières pour de bons marcheurs habitués à l’orientation en terrain technique et non balisé (surtout par beau temps). Bien entendu, aucun descriptif aussi détaillé soit-il, ne dispense d’avoir une carte ou un GPS et de s’avoir s’en servir.

Pour l’étape N°3, où vous avez éprouvés le plus de difficultés, il semble, d’après votre description, que vous n’ayez pas suivi l’itinéraire que nous proposons sur le site (remonté le long du pipe line) et que pour cette raison vous vous soyez perdu.

Pour résumer, il faut effectivement avoir une bonne maitrise de l’orientation (et utiliser les cartes au 1/50 000e) et une bonne condition physique pour se lancer sans trop de difficulté dans les premières étapes de cette traversée, mais il est important également de suivre de les tracés GPX que nous avons mis en ligne sur ce site, car ils représentent le fruit d’un long travail de repérage que nous avons fait pour vous éviter de faire fausse route ou de vous retrouver dans des passages dangereux.

Enfin, une description plus pointue de ces étapes réalisées dans un terrain extrêmement sauvage et non balisé pourrait encourager des randonneurs curieux mais non expérimentés à s’aventurer dans un terrain qui ne leur convient pas.

En conclusion, nous prenons note de votre avis et nous vous remercions pour vos différentes remarques que nous ne manquerons pas de prendre en compte afin d’étoffer les mises garde déjà présentes sur ce site.

Merci pour votre participation à l’amélioration de ce contenu.

david
309 0
Fri May 3, 2013, 5:06 am

Bonjour David,

Et merci pour votre réponse détaillée.

Concernant l'étape 3, mes observations concernaient essentiellement la descente vers le fjord et non le trajet alternatif que nous avons suivi entre les lacs 2 et 3 (cette erreur nous est imputable, même si j'ai semblé dire le contraire, je m'en rends compte - Il s'agissait d'ailleurs d'une très belle alternative, si l'on met de côté nos déboires). Lors de cette descente, nous avons suivi la trace que nous indiquait l'application Smartphone qui nous avait été conseillée sur place (son nom m'échappe). Pour autant, la descente fut extrêmement éprouvante. Avec le recul, j'ai la sensation qu'il aurait fallu viser la gauche de la face, plus proche du fjord et apparemment moins boisée (notre tracé GPS nous a fait passer dans le vallon de droite)

Quant à l'étape 4, c'est essentiellement le kilométrage qui m'a paru poser problème, et non le tracé, plus facile que la veille sur la majeure partie de l'itinéraire (à quelques exceptions près). La distance indiquée, ainsi que les informations glanées auprès des (rares) randonneurs croisés, nous ont induit en erreur.

Quant aux tracés GPS, ils semblent, comme vous le dîtes, indispensables sur certaines étapes de la traversée, notamment la numéro 3. On ne peut pas vous reprocher en effet d'attirer l'attention sur la difficulté du terrain, et j'en avais pris note en parcourant le site. La seule chose que je "reproche" aux guides c'est l'inégale description entre les itinéraires des randonnées à la journée (dont certaines sont extrêmement bien balisées sur le terrain) et l'absence de descriptif ou même seulement d'avertissement sur les étapes de la traversée non décrites par ailleurs. Vous dites que la traversée ne s'adresse pas au même public. Certes, je l'entends. Sauf que si l'on a fait le GR20 ou le GR R1 à la Réunion (nous avions fait ce dernier en Septembre dernier), on imagine pouvoir s'attaquer à la traversée sans trop de soucis. Et c'est une erreur : les exigences sont beaucoup plus importantes dans cette partie de la traversée que sur des GR tracés et fréquentés, aussi durs soient-ils en dénivelé et terrain !

Je vous ai fait ce retour concernant notre expérience, mais nous ne sommes pas les seuls. Me concernant, je me considère comme expérimenté avec un bon sens de l'orientation et le pied sûr (je pratique par ailleurs l'alpinisme, l'escalade sportive et en terrain d'aventure) mais tous ceux que nous avons croisés, avec une expérience parfois légère en randonnée (c'était le deuxième trek de mon compagnon de marche, qui n'avait jamais fait de randonnée auparavant), ont été très marqués par l'étape 3. Un simple avertissement aurait peut être changé notre/leur approche de cette étape. D'ailleurs, je pense qu'un simple avertissement sur les deux difficultés de l'étape 3 suffiraient : En y repensant, je reconnais que nous avons accumulé beaucoup d'expérience et qu'il y avait un certain "charme" à la recherche d'itinéraire. Sans cela, certains randonneurs non avertis et moins expérimentés peuvent avoir de sacrées surprises.. Voire pire en cas de mauvais temps. C'est également pour cette raison que j'ai mis à l'écrit mon expérience, de manière à ce que ceux qui souhaitent préparer la traversée le fassent en connaissance de cause.

Pour finir, je réitère mes remerciements pour votre travail. Les Iles Lofoten sont fabuleuses, un des plus beaux endroits que j'ai vus. Et c'est grâce à votre site que sa découverte nous a été si "facilement" possible. En plus, il était facile de repérer les francophones : il suffisait de les voir en possession de votre livre.

Rémi13
8 0
Fri Mar 31, 2017, 1:01 pm

Bonjour,

Je m’appelle David (et oui, aussi !).

Je ne m’étalerai pas parce que Rémi a déjà tout dit en long et en large et je ne peux qu’appuyer son message. Si ce n’est que, moi et ma copine, avons entamé la traversée aussi avec l’étape 3 et nous sommes clairement pas des randonneurs expérimenter (contrairement à Rémy)! Nous avons fait quelques randonnées au jour en Belgique et seulement 2 randonnées sur plusieurs jours toujours en Belgique et nord de la France, clairement pas le même type de terrain ! On s’est quand même lancer dans la traversée des Lofoten car non-dissuadé par le livre ou le site. Et voilà mon principale reproche : je pense aussi qu’il faut clairement plus avertir les randonneurs sur la difficulté (et la dangerosité par moment) de cette traversée. Il faut clairement être un très bon randonneur et randonneur occasionnel pour réellement profiter de cette traversée. Pour notre part, on a malgré tout profité et vu de merveilleuses choses mais le début de la traversée nous a presque fait rentrée à Bruxelles !

Comme beaucoup, on a commencé à l’étape 3 et on s’en souviendra. Le pipeline était super technique, dangereuse et éprouvante ; il s’agissait clairement plus d’escalade que de randonnée ! Il faisait très bon et le terrain restait malgré tout glissant, je n’ose même pas imaginer cette partie par mauvais temps. Imaginer ma copine, 1m59, 50 kg et un sac de 13kg sur le dos devant se hisser par des cordes pour atteindre une paroi rocheuse inclinée presque à la verticale ! C’était un enfer. Heureusement, nous y sommes arrivé entier et nous avons décidé d’arrêter là et de reprendre le lendemain, nous avons donc bivouaqué pas loin du lac au-dessus de la pipeline pour reprendre des forces et reprendre nos esprits pour la descente du lendemain qui s’annonçait rock and roll aussi. Et ce fut le cas, j’avais un gps etrex30 avec la trace, j’ai toujours essayé de rester sur la trace, mais rien à faire, 75% du temps j’étais au milieu de nul-part, aucun sentier, entrain de descendre tant bien que mal ce flanc de montagne, extrêmement humide, boisé, tourbeux et rocheux. Le tout avec une nuée de taons et moustiques qui nous grignotaient à petit feu. Cette descente fut la plus épouvante de ma vie, on a même hésité à appeler les secours lorsqu’on s’est retrouvé en face d’une paroi rocheuse infranchissable et que remonter semblait encore plus délicat. Nous y sommes finalement arrivés après quasiment 2h-3h de descente, la boule au ventre avec le sentiment d’avoir échappé à la mort. C’est évidemment un sentiment, je ne pense pas que c’était si dangereux que ça mais la panique et le sentiment qu’on en sortirait jamais à beaucoup jouer. Alors clairement, je pense que cette étape 3 n’est pas faite pour les bon marcheurs et randonneurs occasionnel mais absolument pour les randonneurs expérimenté habitué à ce genre de terrain. Je pense réellement qu’il faut plus mettre l’accent sur ce point-là dans le livre et le site. Traumatisé, on n’a pas fait les étapes 4 et 5 (et visiblement bon choix vu ce que j’ai lu) et nous avons repris la traversée à partir de Napp. Et là, effectivement, c’était toujours techniques mais sur sentier, balisé et fréquenté. Bien moins dangereux, bien moins difficile et donc bien plus plaisant ! Les terrains sont souvent difficiles, humide, glissant, raide, très raide mais ça reste du gâteau par rapport à l’étape 3 (bien que l’étape 8 était pas non plus évidente, mais comme le sentier était tracé et balisé, ça change tout !). Voilà mon ressentit, je vous remercie énormément pour votre travail, on a finalement adoré notre voyage et on en a pris plein la vue, mais je vous demande juste d’être plus avertissant sur les étapes 3, 4,5 dans votre livre et le site afin que des gens comme nous, non-habitués, ne se retrouve pas sur ces étapes en grosses difficultés. Si on avait lu que cette étape était si compliqué, on aurait directement commencé à Leknes pour notre part….

Pour ma part, j’y retournerai surement un jour, avec un peu plus d’expérience..

A bientôt !

PS : On a fait de superbe rencontre belges et française (dont Rémy13 et monsieur Storme sur l’autre message ; ce qu’on peut dire, c’est que tout le monde ne jure que par votre livre sur cette archipel, c’est assez incroyable ! La majorité des randonneurs étaient d’ailleurs français et utilisait rando-lofoten comme référence. Merci pour ça !

Danipoket
1 0
Sun Jul 10, 2016, 1:56 pm

Bonjour David,

Merci pour votre retour, que je publie avant tout pour ce qu'il a de pédagogique: il dissuadera je l'espère les personnes qui n'ont pas le niveau physique nécessaire, un vrai sens de l'orientation et l'habitude des treks en autonomie en terrain sauvage.

Juste pour rappel, voici ce que l'on peut lire en haut de la page en cliquant sur le menu "Rando et Trek" du site. Il nous semble que l'essentiel est dit. Si des personnes non expérimentées (débutantes) en randonnée, se lancent dans la "grande traversée des îles" malgré tout, il en va de leur propre responsabilité (ou irresponsabilité).

A propos des niveaux des difficulté des randonnées

Osons le dire, l’archipel des Lofoten n’est pas un terrain de randonnée facile ou propice à de petites balades « tranquilles » et bien balisées et cela pour deux raisons :

La nature du terrain (extrêmement accidenté)

L’absence totale d’aménagement pour la randonnée

Rando-lofoten a été créé par des randonneurs pour pallier à ce deuxième point.

Le site s’adresse uniquement à des randonneurs expérimentés ayant l’habitude de la randonnée en montagne en autonomie! Toutes les informations fournies ici (tracés gps, descriptions, cartes) sont recueillies et vérifiées régulièrement par des professionnels de la montagne, elles peuvent être utiles mais ne peuvent en aucun cas se substituer à vos jambes, à votre tête et plus généralement à votre expérience de la montagne.

Rappelez-vous que la difficulté d’une course en montagne est une notion très subjective et qu’il n’y a pas de norme absolue en matière de classification. Si vous n’êtes pas certain de vos capacités physiques en montagne (ce qui est en général un signe d’intelligence ;-) et que vous voulez tout de même vous lancer dans l’une des randonnées que nous décrivons sur ce site, nous vous conseillons d’en choisir une de niveau « faible » ou « faible/moyen » pour commencer et de vous faire une idée par vous même de la difficulté du terrain.

Par ailleurs, si vous voulez profiter de la nature, mais ne souhaitez pas vous y lancer seul, vous pouvez faire appel à un guide professionnel ou rejoindre l’un des nombreux circuits organisés par des agences de trekking locales ou étrangères.


M

magdalena
113 0
Tue Apr 16, 2013, 12:24 pm

Bonjour Magdalena,

Merci pour votre réponse. Très honnêtement, concernant l'étape 3, on se trouve dans une configuration qui va, selon moi, même au-delà du fait d'être un bon randonneur avec de l'expérience (ce que je suis, a priori). C'était tout le sens des messages que nous vous avons fait parvenir.

Cela va je l'espère permettre d'ajouter un avertissement à l'étape (bien suffisant à mon sens) et d'alerter ceux qui souhaiteraient se lancer dans l'aventure sans le niveau requis. Je crois que nous avons pu, vous et nous, faire passer nos messages, et c'est bien là l'essentiel.

Amicalement,

Rémi

Rémi13
8 0
Fri Mar 31, 2017, 1:01 pm

Bonjour,

Ayant eu de nouvelles informations, je vais quelque peu nuancer mes critiques et rendre justice aux auteurs du site. D'après un copain effectuant actuellement la traversée, il existe bien une sente "correcte" entre le col et le fjord. Elle suit le tracé indiqué sur le site, comme l'a re-dit David (des Lofoten) sur cette page.

Nous n'avons absolument pas vu cette sente, ce qui veut dire que dans la première partie de la descente, il faut se fier - a priori - uniquement au tracé GPS qu'il aura fallu préalablement télécharger (avant de la rejoindre en contrebas des dalles je suppose?). Nous avions une application smartphone qui nous a indiqué un tracé différent, passant plus à droite et qu'il ne faut absolument pas emprunter. Sur la carte jointe au descriptif de l'étape sur ce site, on la voit en pointillés rouges. L'existence de cette trace sur la carte est incompréhensible à mes yeux.

Cela étant dit, je pense que mon avertissement vaut toujours dans la mesure où, si le sentier n'est pas trouvé, la descente risque d'être aussi difficile que la nôtre. Par conséquent, un GPS et les tracés du site Rando-lofoten sont indispensables

Concernant l'étape 4, en regardant à nouveau le guide en ligne, je remarque tout de même, sauf erreur de ma part, et confirmant mon sentiment initial, que la distance indiquée sur le descriptif est inférieur de 3km au moins de la distance indiquée dans le profil. Je comprends donc un peu mieux l'incompréhension qui fut la nôtre alors que ces 3 kilomètres étaient justement la distance qui nous séparait du lac et que nous pensions être arrivés eu égard à la distance déjà parcourue. Peut-être serait-il pertinent d'indiquer la distance correcte ?

Merci

Amicalement,

Rémi

Rémi13
8 0
Fri Mar 31, 2017, 1:01 pm

Bon, après mon dernier message (qui n'apparait pas - c'est très compliqué cette validation avant publication..), il semble quand même que certains aient suivi le tracé GPS du site et que ça ait quand même été très difficile dans la première partie de la descente (aucune sente) jusqu'à la rencontre d'un vague sentier. Un avertissement ajouté à cette étape me parait donc toujours approprié.

Rémi

Rémi13
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Fri Mar 31, 2017, 1:01 pm

Bonjour Rémi,

Quelques réponses en vrac aux nouvelles informations que vous apportez dans vos derniers post.

1) Pourriez-vous donner le nom de l’application Smartphone que vous avez utilisé et qui vous à induit en erreur sur cette étape. Cette information pourrait être utile pour d’autres randonneurs qui seraient amenés à l’utiliser

2) Attention, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, vous ne devez pas vous fier aux « sentiers » marqués en pointillés rouge sur les cartes officielles, ils sont au mieux mal placés sur les cartes et au pire inexistants. C’est une des raisons pour laquelle nous avons apposé nos tracés GPS, qui sont quant à eux des itinéraires vérifiés par nos soins. Cette observation est valable aussi bien pour les cartes papiers que pour le fond de carte numérique de l’institut géographique norvégien. Les cartes sont correctes (bien qu’au 1/50.000e) mais les tracés apposés dessus ne le sont pas. Nous mettons en garde les randonneurs sur cette imprécision des tracés (pointillés rouges) à la fois sur le livre et sur ce site.

3) Effectivement il y avait une information de kilométrage erronée dans l’étape 4 et nous l’avons maintenant corrigée. Il s’agit bien de 19,5km et non de 16,5km comme indiqué auparavant sur le site internet.

4) A propos de votre dernier post, attention le fait que nous mettions en ligne un tracé GPX ne veut dire en aucun cas que la progression soit facile à cet endroit, ni même qu’il existe un sentier(ou un sente) sous ce tracé GPX. C’est justement pour ces deux raisons (absence de sentiers et un parcours difficile) que les tracés GPX prennent tout leur sens. Les tracés GPX que nous mettons en ligne représentent uniquement le meilleur cheminement possible que nous ayons trouvé d'un point à un autre.

5) Enfin et ce sera ma dernière remarque la modération de ce forum peut vous paraître pénible mais elle est nécessaire. Comme vous pouvez le voir la modération du forum ne nous sert pas à filtrer les messages critiques, que nous publions systématiquement, mais à stopper le spamming massif dont nous faisons l’objet et vous éviter ainsi de devoir subir les nombreuses tentatives de « placement de produits » d’emails commerciaux en tout genre, voir pire.

Ce site étant réalisé par des bénévoles, qui ont tous un travail à côté et qui développent le projet dans leur temps libre, nous nous passerions bien du temps perdu à modérer chaque post de ce forum si cela était possible.

david
309 0
Fri May 3, 2013, 5:06 am

Bonjour David,

1) L'application s'appelle Norgeskart. C'est mon compagnon de marche qui l'avait sur son portable donc je ne l'ai personnellement pas trop utilisée. Mais je pense que c'est plus le tracé en pointillés également indiqué sur l'application qui nous a gênés que l'application elle-même. Cela étant dit, sur cette étape, je confirme qu'il faut absolument suivre le tracé GPS que vous fournissez. Ceux qui l'ont utilisé ont déjà été en difficulté, je vous laisse donc imaginer ce que nous avons vécu, dans le vallon de droite...

2) Effectivement, vous l'indiquez expréssement sur l'étape Napp-Nusfjord, je me rappelle. Sur l'étape 3, il ne faut donc suivre sous aucun prétexte le tracé en pointillés.

3) Merci. Ca me parait plus cohérent et explique entre autres notre erreur (un bug lors du téléchargement sur l'application sus-citée nous a empêchés d'avoir la carte sur la fin de cette étape. Nous n'avions que la carte au 1/100 000eme et le guide).

5) Je comprends. Dont acte. Et merci pour cet espace d'échanges.

Concernant les modifications à apporter, j'avais émis l'idée d'avertissements quant aux difficultés qui pourraient être rencontrées lors de chaque étape. J'ajoute à cela qu'il pourrait être intéressant de définir un niveau de difficulté pour chaque étape, tel que c'est fait pour les randonnées à la journée. On pourrait également indiquer un niveau d'engagement distinct du simple niveau technique et de la longueur de l'étape. Mon avis serait alors que les étapes 3 et 4 pourraient sans problème être classée Très difficile (la numéro 4 vous parait accessible à un bon marcheur, mais il faut quand même dire qu'elle est très longue, avec un dénivelé relativement important et des portions hors sentiers non négligeables à plusieurs reprises). Ces deux étapes m'ont en tout cas paru infiniment plus difficile que le Veinestinden. Ces quelques ajouts permettraient de ne pas offrir une description exhaustive et de garder le caractère et l'exigence d'une telle traversée, tout en renseignant ceux qui douteraient de leurs capacités ou de leur expérience par un avertissement quant au niveau requis.

Rémi

Rémi13
8 0
Fri Mar 31, 2017, 1:01 pm
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